CPA Lathus

Chez France Active Nouvelle-Aquitaine, on soutient les entrepreneur.e.s qui agissent avec et pour la société ! Aujourd’hui, découvrons un portrait d’une structure accompagnée par le DLA de la Vienne 

L’activité du “CPA Lathus ” ?

L’association a été créée en 1984 pour un projet concerté de développement rural, local, durable, membre de plusieurs réseaux (MJC de France, Fédération de canoé kayak, CPIE, ethic etap, & UNAT.

Le CPA Lathus est un projet multidisciplinaire qui associe l’animation (sa mission historique), l’environnement et les activités sportives de pleine nature, l’agriculture, le tourisme, l’action sociale, la formation et l’insertion… La structure fonctionne dans un ensemble immobilier dont l’association est propriétaire :

• Une base d’activités sportives ou de découverte des milieux naturels ; à travers l’accueil de groupes scolaire ou de vacances, de séjours et un esprit « colo ».
• Un Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE), couplé avec une ferme pédagogique et une exploitation agricole.
• Un centre équestre sur deux sites, Lathus et Montmorillon.
• Un pôle de formations qui accueille stagiaires, apprentis et qualifie les futurs professionnels (animateurs, éducateurs, coordinateurs…)
• Un pôle d’insertion professionnelle (support restauration, hôtellerie, espace verts, activités agricoles et jardin biologique) qui se caractérise par la mise en place de trois chantiers d’insertion (le CPA Lathus est une structure d’insertion par l’activité économique, reconnue par l’État).

Elle défend des valeurs d’éducation populaire, d’éveil, de découverte, d’émancipation, de respect de l’autre et de l’environnement. Son impact sur la planète reste une préoccupation majeure : avoir une empreinte humaine la moins élevée ! Et une politique d’emploi local (60 personnes en CDI) non délocalisable

L’accompagnement de France Active via le DLA de la Vienne ?

Il y a eu un 1ᵉʳ accompagnement en 2017, où ils ont revisité le projet associatif. Un 2d en 2018 sur le projet stratégique. Depuis, ils font un symposium avec leur équipe tous les ans sur une thématique transversale.

Ils ont bénéficié d’un DLA collectif avec d’autres MJC, sur le plan de l’action culturelle. “ le DLA nous a permis de structurer la création d’une association dédiée « La Boulit » réseau des 5 MJC en territoire Vienne et Gartempe”, avec mobilisation de différents fonds (pour le démarrage) et d’aides de la DRAC et du FONJEP (pour le fonctionnement / recrutement).

Le dernier DLA portait sur la mise en place d’un accompagnement mobilité. Un test de lignes de covoiturage a été lancé lors de la semaine Européenne de la mobilité (en cours) avec un système de transport solidaire et de remboursement par leur CSE. D’autres stratégies ont été abordées comme la communication numérique et digitale.

L’impact de la structure sur le territoire ?

Le CPA propose un espace où l’on apprend à faire ensemble, un espace de rencontre qui permet de faire société. L’association s’inscrit dans le « mélange » des genres, des origines géographiques, des populations accueillies. Elle permet l’inclusion totale dans un environnement et un cadre apaisant, où l’on y vit des moments particuliers en collectifs.

Elle a un rôle important, de plus en plus reconnu des collectivités locales, qui s’est formalisé en 2022 par la signature d’une convention d’objectifs et de moyens. Cette contractualisation accentue la collaboration entamée par la Région Poitou-Charentes & poursuivit par la Région Nouvelle-Aquitaine. Depuis 3 ans, elle anime des réflexions avec les Communautés de Communes pour le plan climat-air-énergie territorial.

La reconnaissance vient aussi des publics accueillis, notamment quand les jeunes qui sont passés sur les séjours, inscrivent aujourd’hui leurs enfants. D’une manière générale, les différents types de publics qu’ils accueillent (enfants-adolescents-adultes), en situation de handicap ou non, en temps scolaires ou sur du temps de loisirs éducatifs sont leurs principaux ambassadeurs.

En tant que structure de l’ESS, elle crée des emplois et développe l’économie locale, avec un autofinancement proche de 60 %.