Koji Factory

Qui sont les fondateurs de Koji Factory ?

Béranger Arnarez, a souhaité mettre à profit son expérience industrielle et son engagement écologique au service du bâtiment.

Benjamin Laclau, ingénieur en bâtiment, spécialiste de l’économie circulaire et Cassandre Roux, directrice projet, transformation et spécialiste du digital ont ensuite rejoint l’aventure.

Qu’est-ce que Koji Factory ?

Koji ça veut dire construction en japonais. Pourquoi on a choisi ce nom ? Déjà un premier aspect qui est un peu basique, c’est le la sonorité nous plaisait. Ensuite, de manière plus profonde, le Japon a construit en bois depuis des millénaires et de manière très qualitative. On retrouve des bâtiments encore maintenant qui n’ont pas bougé.

Avec notre concept, on voulait justement mettre en avant cette haute qualité, donc ça répondait à cette image-là.

D’autre part, le Japon est à la pointe sur les questions de lean manufacturing. Le management sur la construction modulaire hors site. Ainsi, toutes ces cases étant cochées et répondant à nos valeurs, c’est naturellement qu’on a nommé notre boîte Koji Factory.

Concrètement, que faites-vous ? 

On fabrique des bâtiments hors site, en usine et ayant une superficie de 20 à 50 m² en ossature bois. Ces « éco-modules » ont un usage de :

• Logement (pour de l’Airbnb, de l’intergénérationnel, etc.)
• De petit bureau (des studios de jardin haut de gamme, lieux de pratique d’activité personnelle ou professionnelle, etc.).

Ces produits sont conçus de manière éco-responsable et sont entièrement finies en usine. Ils sont très performants énergétiquement et bas-carbone. 

L’accompagnement de France Active ?

C’est l’incubateur de start-up autour de Bordeaux qui nous a naturellement orienté vers France Active. Nous avons vu que France Active Nouvelle-Aquitaine accompagnait les projets sur les questions financières, techniques et dans le montage du dossier.

Comme toute entreprise qui se crée, nous avions besoin de financement au démarrage de l’activité. France Active permettait justement d’avoir une sécurisation du prêt via la garantie bancaire. On a trouvé ça chouette qu’un organisme puisse prendre ce rôle de garant et on a foncé.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui aimeraient entreprendre ?

Il ne faut pas hésiter à aller taper la porte des réseaux de l’accompagnement. Vous allez y retrouver une communauté et ça vous aidera beaucoup. Si on est tout seul à avancer sur le projet, ce sera dur de trouver cette émulation.

Je rajouterai aussi que je suis partisan de « il faut essayer. Si on n’essaye pas, on ne verra jamais où ça nous mènera ». « Il ne faut pas rester sur ces peurs et rester bloqué. ». Bref, il ne faut pas avoir de regrets.